Carrosserie : redressement du bas de caisse
Naturellement, le clampin qui a fait ça a procédé de la même manière à l'arrière. On le remarque moins car la rouille a moins attaqué à ce niveau.
Il existe tout un tas de pinces pour carrosserie, destinées au débosselage. Celle-ci serait idéale, mais ça coûte un bras !
En cherchant dans mon bazar de quoi fabriquer un outil similaire, je retrouve un vieil étau portatif, hérité de mon grand père. Il ne lui manque qu'un anneau pour arriver au même résultat :
On place la pince à l'emplacement le proche possible de l'impact. La qualité du redressage en dépend.
Pour ce premier essai on voit que la pince a ripé sous l'effort, faute de serrage suffisant. En effet la vis papillon bute sur la chaîne et empêche de serrer au maximum. Résolu ensuite par l'ajout d'une rondelle au dessus du maillon.
A l’œil ce n'est pas mal. On dépose l'outil pour le contrôle.
C'est encourageant, mais pas encore suffisant... On reprend !
Comme la tôle est élastique, il faut dépasser légèrement le point souhaité. Avec la crainte de tirer trop fort et d'obtenir la déformation inverse. La barre de 2 m permet de travailler d'une seule main et de bien doser l'effort. Inutile de pomper comme un shadok
La feuillure n'est pas revenue complètement, on achève de redresser en déplaçant l'outil pour l'aligner verticalement.
Et voilà le travail. Bien sûr le caisson sous la porte conducteur, a suivi le mouvement, ce qu'il n'aurait pas fait en cas de travail au marteau.
Il reste bien sûr à fignoler au marteau, puis dérouiller, badigeonner d'antigravillon, et enfin repeindre.
Hélas ce sera plus tard, car peindre en extérieur dans un couloir battu par le vent, comment dire...
Encouragé par ce résultat, je passe à l'arrière.
Par contre la feuillure est tellement tordue que le mors de l'étau ne passe pas. : Il faut dégrossir à la pince étau. Pour éviter de déformer localement le métal, on s'arrange pour redresser une zone plus large, en prenant la tôle en sandwich entre 2 solides fers plats pris à l'arrache. En l'occurence un morceau de serrure et un burinOn serre progressivement la molette, jusqu'à aligner correctement le profil pour le passage de l'étau.
Ensuite, on procède comme pour l'avant. Cette fois la barre à mine prend appui sur l'ancrage du bras de suspension AR.
Le résultat est là aussi encourageant !